Ce qui n’a pas changé dans la majorité des jeux des années 50 par rapport aux exemples d’avant-guerre, c’est le lieu de l’action : des centres-villes avec un volume de circulation élevé, voire excessif, qui crée de nombreux dangers. Ce chaos quotidien est représenté de façon très vivante sur le dessin de couverture de « Halt, die Strasse gesperrt ! », dont le scénario modèle de la vie réelle est à son tour basé à Berlin. La « chaire de circulation » en verre que l’on découvre sur la photo a été érigée en 1955 sur un socle en béton de 4,5 mètres de haut, à l’angle du Kurfürstendamm et de la Joachimstaler Straße, afin de permettre au policier qui y est positionné et qui contrôle manuellement les feux de circulation d’avoir une vue optimale de la situation actuelle de la circulation. En 1962, la boîte en verre est devenue superflue car les progrès techniques ont permis le contrôle automatique des feux de circulation. Ce vestige d’une époque où les centres-villes étaient pollués par les gaz d’échappement et où il était parfois difficile de respirer, est un bâtiment classé et peut encore être vu à sa place aujourd’hui. On appréciera les jolis personnages en métal, et on notera une belle brochette de véhicules des années 1940/1950, sur le plateau de jeu comme sur le couvercle. Des évocations parfois approximatives de : Ford Taunus 15 M ; Lancia ; Chevrolet 1951 Tudor ; Porsche 356 ; Volkswagen VW Käfer Beetle split window ; Volkswagen VW Combi ; Mercedes Benz Typ 170 ; Borgward Hansa 1500 ; Chevrolet Fleetline 1948 ; Opel Olympia ; ou autre Opel Kapitan 1949…
What hasn’t changed in the majority of the games of the 1950s compared to pre-war examples is the location of the action: city centers with a high or even excessive volume of traffic, which creates many dangers. This daily chaos is vividly depicted on the cover design of « Halt, die Strasse gesperrt! », whose real-life model scenario is in turn based in Berlin. The glass « traffic pulpit » shown in the photo was erected in 1955 on a 4.5-meter high concrete base at the corner of Kurfürstendamm and Joachimstaler Straße to allow the policeman positioned there, who manually controls the traffic lights, to have an optimal view of the current traffic situation. In 1962, the glass box became superfluous because technical progress made automatic traffic light control possible. This remnant of a time when city centers were polluted by exhaust fumes and it was sometimes difficult to breathe, is a listed building and can still be seen in its place today. One will appreciate the pretty metal figures, and one will note a beautiful skewer of vehicles from the 1940s/1950s, on the game board as well as on the lid. Sometimes approximate evocations of : Ford Taunus 15 M; Lancia; Chevrolet 1951 Tudor; Porsche 356; Volkswagen VW Käfer Beetle split window; Volkswagen VW Combi; Mercedes Benz Typ 170; Borgward Hansa 1500; Chevrolet Fleetline 1948; Opel Olympia; or other Opel Kapitan 1949 …
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